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Episode 3 – Charly, Agathe, Valérie et Bertrand le Motophile !

Voilà bientôt 1 an que nous communiquons sur notre concept de voyage à moto auprès des meilleurs leaders d’opinion du secteur. Ce lobbying a donné naissance à des articles dithyrambiques (Alain, ce mot est pour toi…) dans Moto&Loisirs, Motoren&Toerisme, Vroom.be, Motoplanète.com

Tous, ont encensés nos circuits en Andalousie.

Bertrand, avec qui nous avons quelques amis en commun, (dont John « Mister Pirelli-Metzeler » comme je l’appelle souvent ;)) dirige l’une des plus grosses concessions BMW de la région Bruxelloise, il me contacte mi-mars pour en savoir plus sur notre fameux Wild Gentlemen Tour. Comme il a prévu quelques jours de vacances de Pâques en famille à Estepona, nous convenons en 2-3 mails de nous rencontrer pour découvrir cette fameuse aventure motorisée en live… Outre sa compétence reconnue de manager, Bertrand, a tout fait, du circuit à la piste en passant par le voyage, donc… la moto ; il connait, un « motophile » je te dis ! Quand au fils de sa compagne, Charly le jeune pilote bruxellois a disputé l’année dernière l’European Junior Cup.

En conclusion : question qualité du parcours ou finesse du pilotage, faudra pas leur en promettre à ces deux là…  😉

Contrairement au guide touristique « standard » qui doit assurer des commentaires dynamiques  pour maintenir l’intérêt de ses clients sur le patrimoine architectural, historique, artistique, ou culturel ou même gastronomique du site ou de la région visitée, le Wild Gentleman Guide doit   gérer harmonieusement le rythme de l’itinéraire, le ravitaillement des machines, des participants, l’enchainement varié des virages à travers les paysages fantastiques que recèle la merveilleuse Andalousie…

Un motard, un biker, un motocycliste s’ouvre au paysage qu’il traverse, il regarde, admire, hume les senteurs de la nature, flaire le temps, médite et ressent parfois un peu l’ivresse de la vitesse… Donc, s’il peut se concentrer sur toutes ces sensations sans se préoccuper des « bêtes » impératifs horaires ou géographiques pour déjeuner, faire le plein ou rentrer à temps etc… et qu’en plus il fait beau  , alors c’est vraiment une journée parfaite ! 

9H30, Bertrand et Charly arrivent « lestés » de leurs compagnes respectives, nous partons donc « tranquille » sur un filet de gaz, vers la fameuse Wild Ronda Road…

Nous faisons notre premier stop-café dans un charmant petit village tout bleu, perdu au milieu de nulle part -qui pour les besoins d’un film en 2011- abrite le Pueblo Pitufos , le village des Schtroumpfs.

Après avoir traversé les forets de chênes-liège, mis « un peu » les gaz dans les virolos de la Sierra de las Nieves, nous arrivons dans l’un des repères des Wild Gentlemen pour déguster un des meilleurs solomillos de boeuf de la région… 

Nous finirons la journée à quelques centaines de mètres de notre base à Puerto Banus au célèbre Café del Mar de Marbella, les 2 pilotes sont emballés et convaincus, les 2 filles ont adorés mais auraient peut-être préférés un rythme moins soutenu pour mieux profiter de la beauté des paysages.

De mon coté, j’ai encore… passé une journée géniale au guidon de ma fameuse complice, ma BMW R1200GS, en plus, j’arbore le sourire satisfait d’avoir conquis de nouveaux géniaux aficionados au bonheur de parcourir les plus belles routes d’Andalousie dans les meilleures conditions.

Amen…

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Episode N°4 – Motard, wild, gentleman et épicurien !

Puerto Banùs, premier jour d’avril 2013, suis au soleil, 21C°, pas de vent, j’étale la carte de l’Andalousie sur la terrasse de la plage « Aurora Beach ». A l’aide des notes prises pendant mon fabuleux périple du mois dernier, j’établis les premières bases d’un voyage « organisé » en moto sur 3 jours. Le motard sauvage bien qu’épicurien existe, j’en ai rencontrés, je m’efforce donc de placer sur le parcours, l’inventaire des meilleurs restos et hôtels. Comme la région regorge d’excellents vins, j’ai envie de les partager.  J’étudie également la variété des paysages ainsi qu’un kilométrage acceptable et réalisable pour chacun des futurs client(es)

Je fais un petit flash back sur le cheminement de pensée qui m’a permis de définir le profil du client type et même le nom du concept ; le bientôt incontournable Wild Gentlemen Tour

Ben non ! le client type n’est pas le motard « pur et dur » qui a choisi la moto ou le scooter comme unique moyen de transport pratique pour éviter les files toute l’année, quitte à se farcir, la pluie, le froid qui pénètre jusqu’aux os dans une combinaison pluie de grenouille obèse ou un gilet fluo…

Au contraire, comme pour mes estimés futurs clients, la fonction « mode transport » est secondaire. La moto c’est la liberté au grand air, de préférence au soleil avec le vent pour climatisation, en oubliant les petites tracasseries de la vie avec un blouson en cuir (ou pas) sur le dos . Etre titulaire d’un permis moto c’est aussi un permis de voyage, d’aventures, de vacances et de nettoyage du système nerveux ou du cerveau.

La naissance du Wild Gentlemen Tour est vraiment un cadeau extraordinaire pour nous, les bikers dépités de devoir ranger leur motos de l’automne au printemps, et ensuite subir la loi capricieuse de la météo avec ses surprises faites de gouttes de pluie froide et d’averses soudaines. 

Cerise sur le casque ; et même pour les clients qui ne comptent pas trop, (ils ont déjà en plus de leur moto, 2 ou 3 voitures, alors no souci…) pourquoi encore entretenir, amortir, assurer et garer « sa » moto pour rouler 2 mois sur 12 (si tout va bien…) alors que des motos dernier cri fraîchement rodées vous attendent à approximativement 2H30 du nord de l’Europe, en clair : plus de frais fixes et de la place libre au garage.

Bon, tant qu’à rouler sur une moto qui n’est pas la sienne, autant piloter la moto la plus plébiscitée par les journalistes du monde entier. La dernière BMW R1200GS qui est aussi la moto la plus vendue au monde. 

Donc voilà, le décor est planté, des routes magnifiques, peu fréquentées, suffit de prendre son casque, son blouson, gants et lunettes solaires et un billet pour l’aéroport de Malaga au centre de l’Andalousie, le pays où il fait beau 320 jours par an.

Vraiment, là, je le sens bien, les clients vont se bousculer, aller, gazzz !

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