Archives pour la catégorie VOYAGE MOTO

2014 L’odyssée de l’Andalousie – Saison 2 – Episode 1

Après avoir fêté dignement Noel et testé en famille les pistes de ski de la Sierra Nevada, il est temps de bosser…

Les clients ne se bousculent par encore aux portes du Wild Gentlemen Land, mais le mois de mars 2014 s’annonce pas mal…

Premiers clients de l’année, début mars, un couple ; Serge et Karin, pour un circuit d’un jour et ça commence mal…

Les virages, l’altitude ou simplement le stress, génère chez Karin, nausée, haut le cœur et autre malaise. Alain, fort de 300.000km parcourus ses 20 dernières années (dont la moitié en duo) propose de prendre la malheureuse à l’arrière de sa moto. Alléluia ! Dès les premiers kilomètres la conduite souple et coulée du guide balaye rapidement les troubles du matin.

La suite de la journée sera magnifique, serein et rassuré par le sourire apaisé de sa charmante épouse, Serge pourra d’autant mieux profiter de la puissance de sa BMW R1200 GS.

Quelques jours plus tard, 3 «jeunes» débarquent à l’aéroport, le premier est tout juste majeur, très grand, très mince, calme et posé, Nicolas se révèle être doué sur une moto, il abattra les 700 kilomètres de son long WE avec un petit sourire ravi qui en dit long sur sa joie à piloter l’une de nos « petites » BMW F700 GS. C’est pratiquement la 1ère fois qu’il monte sur une moto de plus de 125cc. Son Papa « Oli le Belge » a récemment « enquêté » sur notre Wild Gentlemen Tour, voir :

(http://www.motoplanete.com/article/122/Et-si-le-dieu-des-motards-avait-dessine-les-routes-du-sud-de-lEspagne-/page.html)

Olivier a transmis à son fils la passion de la moto vers l’âge de 5 ans… et comme la valeur n’attend pas le nombre d’années, Nicolas suit les traces de Papa en essayant et décrivant sur motoplanete.com, ses impressions de conduite sur des 125cc, la pomme ne tombe pas loin de l’arbre…

Les deux autres trentenaires sont des fameux castards. 😉 Ils ont l’allure et la force tranquille des joueurs de football américain ou des rugbymans. Chacun faisant plus de 100KG posés sur un bon mètre 90, le sourire franc et le regard pétillant de malice. Ces 2 copains, chef d’entreprise dans le monde du jardin, sont des motards expérimentés. Motos de cross, de vitesse, quads… ils  sont immédiatement à l’aise sur leur jouet pour 3 jours de rêve en Andalousie.

La conversation va bon train dès le 1er petit déjeuner, Fred évoque spontanément l’une des principales caractéristiques du Wild Gentlemen Tour : « pourquoi encore s’acheter, entretenir, assurer une moto pour parcourir moins de 5000KM par an, toujours sur les sempiternelles routes des Ardennes à la recherche d’une série de plus de 3 virages et trop souvent sans soleil…alors que pour un gros billet de 50€ l’on peut trouver un avion pour Malaga et monter sur les rutilantes motos du Wild Gentlemen Tour »

Alain guide le trio et j’amène les bagages le soir à l’hôtel ou tout le monde se retrouve pour partager les impressions du jour… Ben n’en revient pas du spectacle sans cesse renouvelé des paysages et routes magnifiques,  Fred apprécie également l’absence de pratiquement toute circulation, Nicolas est ravi, il adore le couple et la « relative » puissance de sa F700GS.

L’anecdote du WE aura lieu dans l’un de nos magnifiques hôtels**** à Ronda, les deux colosses décident de profiter des magnifiques thermes de l’hôtel, à l’aide d’un cocktail folklorique d’anglais et d’espagnol très approximatif –dans le couloir en maillot de bain- ils interpellent un groom pour les guider à la « pisina »

« Si señor », et voilà-ti-pas que l’employé surpris, mais discipliné, emmène nos 2 gaillards à la piscine extérieure dont la température avoisine les 12C° (nous sortons à peine de l’hiver, il fait beau toute l’année mais la nuit début mars, il fait moins de 10 C° à Ronda)

Courageux mais pas téméraires, ils déclineront la « proposition indécente » de piscine extérieure et arriveront quand même à se faire comprendre pour rejoindre le magnifique spa de l’hôtel…

Enfin, après la Paella d’adieu sur notre plage à Puerto Banùs, nous ramenons les trois compères à l’aéroport de Málaga… C’est certain, ils ont adorés leur séjour et reviendront pour découvrir d’autres perles de nos circuits Andalous.

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Episode N° 12 – Zen pour envisager l’année 2014…

Les voyages en moto, c’est comme lire Tintin, pour autant que vous êtes en bonne forme dans la tranche de 7 à 77 ans, welcome !

Je compare souvent la moto au ski. La trajectoire du motard est comme celle du skieur, plus la vitesse grimpe, plus on « pousse » sur les bottes pour imprimer la ligne tracée par le regard, alors qu’en balade décontractée, un souple et léger déhanchement vous balance de virage en virage.

Sur les BMW R1200GS du Wild Gentlemen Tour, on virevolte, concentré mais décontracté sur les « pistes-routes » des montagnes. On fait intégralement partie du spectacle des paysages traversés, pas question d’être le témoin passif d’un film ennuyeux derrière l’écran du pare-brise.

Sur les routes sinueuses d’Andalousie, le temps ne compte pas, les perspectives changent, le ruban d’asphalte qui se déroule quelques centimètres sous les pieds en sifflant, nous porte comme la vague qui soutient la planche du surfeur.

Le chemin le plus court est rarement le plus beau, mieux vaut faire un détour pour zigzaguer à flanc de colline le long d’un Rio, jalonné de bosquets parsemés de fleurs blanches, roses ou rouges.

Parfois en traversant un traditionnel petit village blanc sur un filet de gaz, les enfants comme les vieillards nous sourient. Les gens des petits patelins de moyenne montagne ne vont nulle part, ils vivent là et ils ont le temps d’être courtois. Ils sont revenus des grandes villes, septiques de l’assurance que les citadins ont de vivre dans les seuls lieux ou l’on bouge vraiment. Alors que, le plus souvent dans ces grandes cités, les habitants pataugent dans l’ennui et l’indifférence des « autres ».

Rouler en moto vous fait vraiment voir les choses de façon différente, pendant que  le cerveau gauche rationnel et analytique gère les réflexes pour réagir au cas ou un conducteur « distrait » venant d’en face rate son virage… oups ! Le cerveau droit créatif et émotionnel s’imprègne de la volupté qui s’immisce dans votre conscience… 

Amen… 😉

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Episode N°11 – Andalousie, virages, culture et gastronomie…

Hiver 2014, c’est une vérité climatologique indiscutable, il fait beau en Andalousie et ce, même pendant l’hiver… mais comme les journées sont plus courtes et qu’en montagne (malgré les poignées chauffantes de nos BMW R1200GS) 😉 les températures sont bien plus basses, c’est le moment de découvrir les richesses culturelles et… gastronomiques de l’Andalousie.

Après m’être extasié au cours des derniers mois de la splendeur des diversités géographiques et des remarquables sites archéologiques d’Andalousie comme; « el Torqual d’Antequera », « el Desfiladero de los Gaitanes », « el Choro », « los Alpujarras » et son mont Mulhacén, la « Serranía de Ronda » et ses vertes collines couvertes de chênes-liège, je me régale aussi des productions extrêmement variées d’aliments d’excellente qualité. L’harmonieux cocktail des influences culturelles a donné naissance à une tradition gastronomique vieille de plusieurs siècles. Les techniques modernes et la créativité des jeunes chefs espagnols alliés à l’arrivée de « cuistos » étrangers pendant 60 ans de tourisme, garantissent une cuisine qui risque d’atteindre prochainement des sommets insoupçonnables.

Parcourir l’Andalousie, c’est donc se tremper dans un brassage historique de culture, un voyage qui vous transporte de la plus lointaine antiquité partant des romains, aux invasions arabes et la beauté de l’art islamique, jusqu’à la renaissance et la magnifique exubérance du mouvement baroque. Un entrelacs d’itinéraires dont le tracé vous dévoile, sur l’ensemble de son territoire, forteresses, remparts, châteaux, manoirs, couvents, monastères et autres palais anciens.  Beaucoup de ces monuments essentiels dans l’histoire de l’Humanité, ont été superbement restaurés et aménagés en élégants et confortables hôtels ; les Paradores.

Pour découvrir les terres de la belle Andalousie, riche d’un héritage millénaire, de cultures et civilisations successives, disséminées en des lieux emblématiques d’une extraordinaire valeur artistique et historique, Wild Gentlemen Tour est le meilleur des guides.

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Episode N°10 – Marbella, Puerto Banùs, Wild but Gentleman !

L’année 2013 vient de rendre son dernier soupir, fin des vacances scolaires. Avec mes chéries, Anne & Lilly, nous nous régalons d’une « paella mixta » sur la plage pendant qu’un ULM nous passe au dessus de la tête… Fin d’après-midi, nous irons en vélo, manger une glace sur le port de Puerto Banus…

Aah ! « Costa del Sol » : je n’aurais jamais pu imaginer me plaire à ce point ici ! Pas d’embouteillage ou si peu, uniquement au mois d’aout… L’ordre, la propreté, la dolce vita teintée d’une pointe de rigueur allemande avec cerise sur la paella ; le sourire fier et bienveillant du peuple Andalou.

Pour mes activités professionnelles (mais est-ce vraiment un boulot ?) 😉 l’Andalousie c’est aussi un territoire, ou plutôt « un terrain de jeux » de 87.268 KM2 soit près de 3 fois la taille la Belgique.

Le Wild Gentlemen Tour serpente entre 1.658.227 hectares de zones protégées aux paysages  incroyablement  variés. Si nous frôlons parfois une plage de 900KM de long , nous nous baladons  essentiellement dans les parcs, réserves et sites naturels somptueux, dont l’immense forêt de la Sierra de Cazorla, (le plus grand parc national d’Espagne et le deuxième d’Europe), nous passons de la moyenne montagne jusqu’aux cimes enneigées de la Sierra Nevada. Un parfum d’aventure nous transporte également dans les zones sub-désertiques du désert de Tabernas et de Cabo de Gata.

C’est sur…On est bien loin de l’image réductrice de « on ira tous, tous, tous, à Torremolinos » 

Si j’aime le coté Wild de la moto, j’aime vivre en Gentleman et côtoyer l’élégance ou la douce folie d’une station balnéaire en effervescence toute l’année. Contrairement à la cote d’azur ou -quand on est pas bloqués dans les bouchons- on s’engourdit de froid et d’ennui 8 mois par an, Marbella est incontestablement l’endroit « hype » du sud de l’Europe. Récemment, en dinant avec Guy Sirre, le patron du célèbre restaurant Casanis, au coeur du vieux Marbella en compagnie du décorateur-artiste-peintre Aldo Gigli ou « Aldo Mirano », (bien connu des « night clubbers » Bruxellois qui fréquentaient le Mirano ou le Canotier fin des années 80) nous avions comme voisin de table un grand chapeau avec Jamiroquai dessous… On comprend mieux pourquoi une dizaine de compagnies aériennes se font concurrence pour amener les « gens du Nord » en 2H30 dans le sud de l’Espagne.

En réalité,  je n’ai pas découvert le paradis des motards, j’ai découvert le paradis tout court !

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Episode N°9 – Bilan 2013 et la confirmation de la meilleure formule

Nouvel-An 2013 et donc bilan...de l’année

il me semble que pour cette année, tout ce qui devait être fait, a été fait, ou presque… des dizaines de connaissances, de bons copains motards ou de lecteurs de la presse-motos spécialisée se déclarent « hyper, super, méga » intéressés par le concept Wild Gentlemen Tour, MAIS…. ils ne se bousculent pas à l’aéroport pour venir nous voir… Monter un concept de voyage en moto c’est pas comme lancer « nimpornawak » business… C’est plutôt comme produire un film, faut pas être pressé ! Si pour le financement, les décors, le scénario, le premier rôle ( on en a même 2 pour le prix d’un…) ça va, gérer le casting, les acteurs, bref, informer les clients potentiels de notre existence, partout ou le climat n’est pas propice à la moto, c’est du boulot…

Et ce n’est pas la prétendue crise qui pose problème, non… on achète pas une moto comme on achète une auto… Se payer une moto, c’est se faire « le » cadeau, le jouet ultime, choisir la marque, la couleur, remplacer l’échappement par un pot « tuning » qui entonne un riff de guitare, les chœurs de l’armée rouge, un opéra genre « Carmina Burana », bref… déclencher l’exaltation des sens (si, si…) sur une symphonie magnifiée par la vitesse en fonction de l’accélération ! (ça calme hein ?) 😉

Et donc.., l’idée d’entamer un voyage-moto sans « sa » moto, doit faire son chemin… pourtant se retrouver au bout de 2H30 de vol sur les terres d’Andalousie (ou-le-soleil-brille-toute-l’année-mais-ça-je-l’ai-déjà-dit) sur la moto la plus plébiscitée par les journalistes du monde entier depuis 10 ans… c’est vraiment une formule gagnante !

Aucun souci, aucun tracas, des vacances, des vraies, rien d’autre à faire que de se laisser guider, dès la sortie de l’aéroport et pendant tout le séjour, nous prenons les choses en main, nous déroulons la route, même les bagages attendrons chaque jour à l’arrivée de l’étape.

Cerise sur le réservoir, outre le fait de ne pas devoir se taper un aller/retour de 3000 bornes truffé de radars bleu blanc rouge pour rejoindre le climat du sud-ouest de l’Europe, plus aucun frais de pneus, de chaines, d’entretiens et tsépastoukoi

In fine, arriver à la conclusion que plutôt que d’assurer et voir « sa » moto se démoder et vieillir au garage chaque année, la meilleure formule est surement de nous consulter régulièrement pour visiter l’Espagne, le Portugal, le Maroc… sur les BMW R1200 GS du Wild Gentlemen Tour !

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Episode N°8 – Fin de l’année 2013, serait-il temps de ranger sa bécane pour l’hiver ?

Début novembre 2013, un couple de motards qui dévore l’article écrit par Stéphane dans Motos&Loisirs réagit au quart de tour, leur Ducati Multistrada est déjà rangée pour l’hiver, mais l’idée de prolonger la saison au guidon de l’une de nos nouvelles BMW R1200GS les séduits…

Coup de fil ;  « c’est vrai qu’il fait beau même en novembre en Andalousie au Wild Gentlemen Tour ? » 

En 10 minutes d’entretien téléphonique le planning est fixé, le week-end du 11 novembre sera paaaaarfait, Jean-Marie et Valérie vivront 2 jours de rêve baignés dans la douceur du climat Andalous. Le W-E finira en beauté par un poisson grillé et une sieste sur la plage à Puerto Banus… Fin d’après-midi, je dépose notre petit couple radieux à l’aéroport de Malaga,  ils seront de retour en Belgique vers 19H avec le sourire aux lèvres et de belles couleurs… elle est pas belle la vie ?

Début décembre, 6 ami(e)s qui ont l’habitude de voyager ensemble sur leur moto en Belgique et en France décident également de tenter un Wild Gentlemen Tour en hiver, ils ont deux demandes ; Une des filles sera uniquement passagère sur la moto d’un guide et l’un des gars, (compagnon d’une motarde) il n’est pas motard, c’est un parapentiste chevronné… Eric aimerait pratiquer son sport favori. L’Andalousie est géniale pour ce sport… aussi ! Notre parfaite connaissance de la région nous permet de concilier les 2 sports sur un itinéraire commun,  je l’amènerai pendant 3 jours sur les meilleurs sites de vols pour parapentes pendant que sa copine file sur les routes avec le reste du groupe emmené par Alain et une cliente en passagère.

Depuis que le site est en ligne et que des articles élogieux sont parus dans la presse, outre le parapente, nous recevons régulièrement des demandes spéciales, et on adore ça… tel groupe veut faire du cheval en plus de la moto, d’autres amateurs de sensations exaltantes veulent goûter aux portes du désert Marocain, 3 motards Canadiens rêvent des circuits Andalous en moto mais souhaitent venir avec leurs épouses qui iront bronzer, visiter Grenade, Séville et faire du shopping dans les boutiques de luxe du Port de Puerto-Banus.

La saison 2014 s’annonce bien remplie et bien variée… i love me job !

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Episode N°7 – Potes, journalistes et potes journalistes découvrent le Wild Gentlemen Tour

Les potes, ah les potes ! Que serait la vie d’un Wild Gentleman sans ses wild-potes, mi-septembre une partie d’entre eux débarque à Puerto-Banus… Olivier & Olivier du Skievelat/Boeremet, Daniel Sacré ou plutôt le sacré Daniel, Cédric le géant du Miroir à Jette, Christophe le Roi incontesté du T-MAX et Tito le sympathique touche-à-tout-ce-qui-roule-avec-un-moteur, manquait que le Benito del Toro de Meise, Marc…

21 sept 2013, 9H, départ sur un filet de gaz du Wild Gentlemen Garage à Puerto Banùs pour 200KM de parcours initiatique vers nos meilleures balades…

10H30, 1er arrêt café dans la ville de Ronda et son célèbre Puente Nuevo, composé de trois arches surplombant un précipice impressionnant de près de 100m de haut, nous poursuivons notre boucle vers la Sierra de las Nieves avec son Pic de Torrecilla qui culmine à 1919m. Plus tard, nous déjeunons à l’ombre d’un « pinsapsos » séculaire (sorte de sapin Andalous) dans l’un de nos fabuleux lieux secrets au milieu du Parc naturel.

16H30 retour avec un crochet par la terrasse du mythique Café del Mar ou d’une seule voix, nous entendons le cri du coeur, quel pied ! Milliaar-de-godferdoeme-de-nondjuuu ! toute la bande a adoré et n’a qu’un seul regret ; de n’avoir prévu qu’un jour de moto avec nous, alors qu’un mois entier ne suffirait pas à découvrir entièrement la splendeur des routes sur les superbes BMW R1200GS mises à leur disposition… ils reviendront avec plein d’autres passionnés, c’est certain ! 

Bon ! Les amis qui viennent nous encourager c’est génial, mais il faut commencer sérieusement à penser comment informer la planète Terre de notre existence.

Un autre bon pote ; Arnaud (on en a beaucoup, heureusement…;) allie avec un réel brio la gestion de son service traiteur http://www.grimod.com, une carrière de pilote moto « amateur-éclairé » (il a gagné son championnat l’année dernière) et enfin le métier d’essayeur moto occasionnel pour la revue MOTO80.

Avec son adorable épouse et Vivi une fidèle amie qui « ride » avec nous depuis des années, ils décident de « voir en live » la description de nos histoires contées sur la fameuse terrasse de Lasne « La Tartine ». Arnaud a l’idée géniale de sonner le rappel auprès de son relationnel « journalistique » , il arrive à convaincre Stéphane de Motos&Loisirs ainsi que Bruno de Vroom.be d’accepter notre invitation à découvrir le Wild Gentlemen Tour… Tous deux connaissent bien la région et son paradis pour essayeurs-motos.

25 sept 2013. Dès que le petit groupe franchit la porte de sortie de l’aéroport de Malaga, nous nous chargeons de tout, absolument tout. Navette aéroport, Hotel, lunch, diner, transport des bagages etc… A la lecture des articles (voir lien plus bas) qu’ils publieront dans leur revue respective courant novembre, nous avons la confirmation que, faire un voyage-moto avec Wild gentlemen tour est vraiment l’expérience à vivre pour tout gentleman motard…

http://www.vroom.be/fr/essai-moto/wild-gentlemen-tour-deux-roues-et-landalousie-passionnement

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Episode N°6 – Comme disait Paris au Macth, « le poids des mots, le choc des photos »

De mai à juin 2013, j’aurai quadrillé toute l’Andalousie pour annoter les plus beaux spots, sélectionner les meilleurs hôtels,  « GPSayser » les itinéraires, minuté le parcours, bref établir les roadbooks…

D’août à septembre 2013…  bis repetita, l’Andalousie est le paradis des motard(e)s mais les mots pour décrire la splendeur de la région me manque, il me faut le choc des photos pour finir de convaincre mes futurs clients, je dois placer nos BMW R1200 GS en perpective.

Mi mai, Carol, un ami doublé d’un photographe professionnel réalise les premières photos pour habiller le site. Avec Thierry, (le bienveillant instigateur de l’achat de ma 1ère GS en 2011), Ilonka, (sa charmante épouse) et Alain un résident belge à Marbella nous faisons un premier shooting sur les routes de notre circuit 3 jours. De San Pedro d’Alcantara à Ronda, nous passons de 0 m à 1000 m d’altitude en 20 minutes, cette fameuse route de 50km est un « must » incontournable bien connue des journalistes essayeurs qui débarquent toute l’année par dizaines à l’aéroport de Malaga. Au bout de 270KM de routes de rêve,  nous passons la nuit dans l’un de nos lieux préférés, un hôtel magique perché tel un nid d’aigle à 900m d’altitude, par beau temps, ( mais, il fait toujours beau au Wild Gentlemen Land…) on peut apercevoir les Côtes Marocaines.

Fin août, l’ami de 20 ans, Olivier (mon twin), co-fondateur des célèbres « Brasseries Skievelat » ainsi que de l’incontournable événement du jeudi à Bruxelles, le fameux « BOEREMET », nous rejoint. Il est accompagné d’un autre pote de longue date, Bernard dit « le Berre » l’un des meilleurs pilotes de GS que j’ai jamais rencontrés, nous allons former une fameuse bande de « zozos en motos sur photos « .

Outre notre mission photo, nous peaufinons le roadbook du magnifique circuit de 5 jours qui compte approximativement 1600KM à classer comme « le »  meilleur road-trip moto

Au départ de Puerto Banùs, nous rejoignons le massif montagneux du Velès Malaga pour passer la nuit dans un hôtel design planté au milieu d’un vignoble au sud de Grenade pour aboutir le lendemain au départ des 100KM de traversée de la Sierra Nevada dont le mont Mulhacen culmine à 3478m. 48h plus tard nous descendons sur la réserve naturelle de « Cabo de Gata » qui est probablement le seul espace de la côte méditerranéenne resté totalement vierge. Le lendemain, debout à 7H pour affronter la longue route qui serpente dans le désert de Tabernas, l’endroit suggère d’abord le Far West, puis les images de sable et rochers popularisées par le Dakar et enfin certains paysages lunaires rappellent  les récentes photos de la planète Mars. Nous passons la nuit « au frais » dans les forets du Parc Naturel de Cazorla, le plus grand espace protégé d’Espagne, quelques 200000 hectares de montagnes ou nait la source du fleuve Guadalquivir qui se jette 657KM plus loin dans l’océan atlantique à l’ouest de Gibraltar

Chaque soir à l’arrivée à l’hôtel, mes amis-motards et mannequins pour l’occasion, sont scotchés, l’image de « on ira tous, tous, tous à Torremolinos » est balayée, cette région regorge de trésors, ce n’est pas seulement la beauté des paysages, mais également leur variété qui est extraordinaire, en 5 jours nous aurons visité  « l’équivalent Ibérique » de ;  St Tropez, les vertes vallées de l’Ecosse, la route des Alpes, le tour de Corse, le Far-West, une étape de liaison du Dakar et la traversée du Canada…

Voilà, début septembre 2013, nous sommes prêts à accueillir la clientèle du monde entier, le site www.wildgentlementour.com est en ligne en 6 langues et les reportages photos sont régulièrement mis à jour sur www.flickr.com/photos/wildgentlementour.

En conclusion ; « venez nous voir en Andalousie vous vider la tête au guidon d’une superbe machine sans vous préoccuper d’autre chose que du plaisir de rouler… 

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Episode N°5 – Un copain-aventurier-motard-logisticien entre dans la danse…

Fin avril 2013, je fredonne le grand Jacques dans l’avion… je rentre au « plat pays » qui est le mien, avec un ciel si bas, si gris qu’un canal s’est perdu, ou pendu, ou les deux, je n’sais plus mais j’ai le sourire à l’âme, j’ai dans mes valises le plein de soleil et dans la tête un projet formidable.

Je vais enfin revoir ma petite famille « en vrai »… Merci à toutes ces formidables applications comme FaceTime, Facebook pour pouvoir communiquer, mais rien ne remplace le bonheur de se prendre dans les bras et se dire des mots doux au creux de l’oreille…

A peine rentré, un copain biker m’appelle pour se taper l’un des meilleurs steaks du brabant wallon ; le bien nommé  « Amusoir« . Je ne connais Alain qu’à travers de belles balades motos en Corse, dans les Pyrénées, dans le Vercors, sur la route des Alpes avec des bandes de motards différentes mais toujours aussi sympas. Je sais plus au moins qu’il a mené une vraie vie d’aventurier comme logisticien de terrain, d’abord pour Médecins sans Frontières ensuite pour les Nations Unies, qu’il a participé au Camel Trophy, organisé des Enduros en Afrique ainsi que d’autres frasques bien « Wild ». Là, ça fait un moment qu’il est revenu, Il gère l’entreprise qu’il a fondée avec son père Oscar dans les années 80 mais il souhaite passer le flambeau à son fougueux frangin quadragénaire.

En additionnant nos âges respectables, nous dépassons le siècle, en additionnant nos enfants et petits enfants nous détenons une équipe de football ainsi qu’une de basket sans compter les chiffres de nos balances qui frôlent les 200…kg.  En plus , nous partageons des itinéraires personnels peu communs et « l’urgence » de vouloir profiter de la vie.  A la deuxième « Maes » pour moi et au deuxième « Jack » pour lui, l’affaire est entendue, nous allons bosser ensemble! Nous ne serons pas trop de deux pour gérer l’arrivée des clients à l’aéroport de Malaga, le transport des bagages, la réservation des hôtels, des restaurants, les bivouacs, les picnics en pleine nature, la communication, le site, les photos, etc…

Fin avril 2013, les toutes nouvelles BMW R1200 GS « watercooled » étant arrivées chez le concessionnaire de Puerto-Banùs, j’emmène mon nouvel associé découvrir les routes de montagne de l’arrière pays de la Costa del Sol qu’il baptisera très vite notre « Wild Gentlemen Land ».

Il ne peut que vérifier que je n’avais pas exagéré dans la description dithyrambique de la région. L’arrière pays Andalous est vraiment INCONTOURNABLE pour qui recherche cette sensation unique de rouler sur une moto et qui plus est, dans les meilleures conditions ; du soleil pratiquement toute l’année, un réseau routier parfait, merveilleusement dessiné, des paysages aussi variés que magnifiques et enfin très peu de circulation même en pleine saison, les touristes d’Andalousie s’entassant pour la plupart le long de la côte. 

Nous allons pouvoir entamer « en coeur » le vieil air de Johnny, « pour nous la vie va (re) commencer »

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Episode N°4 – Motard, wild, gentleman et épicurien !

Puerto Banùs, premier jour d’avril 2013, suis au soleil, 21C°, pas de vent, j’étale la carte de l’Andalousie sur la terrasse de la plage « Aurora Beach ». A l’aide des notes prises pendant mon fabuleux périple du mois dernier, j’établis les premières bases d’un voyage « organisé » en moto sur 3 jours. Le motard sauvage bien qu’épicurien existe, j’en ai rencontrés, je m’efforce donc de placer sur le parcours, l’inventaire des meilleurs restos et hôtels. Comme la région regorge d’excellents vins, j’ai envie de les partager.  J’étudie également la variété des paysages ainsi qu’un kilométrage acceptable et réalisable pour chacun des futurs client(es)

Je fais un petit flash back sur le cheminement de pensée qui m’a permis de définir le profil du client type et même le nom du concept ; le bientôt incontournable Wild Gentlemen Tour

Ben non ! le client type n’est pas le motard « pur et dur » qui a choisi la moto ou le scooter comme unique moyen de transport pratique pour éviter les files toute l’année, quitte à se farcir, la pluie, le froid qui pénètre jusqu’aux os dans une combinaison pluie de grenouille obèse ou un gilet fluo…

Au contraire, comme pour mes estimés futurs clients, la fonction « mode transport » est secondaire. La moto c’est la liberté au grand air, de préférence au soleil avec le vent pour climatisation, en oubliant les petites tracasseries de la vie avec un blouson en cuir (ou pas) sur le dos . Etre titulaire d’un permis moto c’est aussi un permis de voyage, d’aventures, de vacances et de nettoyage du système nerveux ou du cerveau.

La naissance du Wild Gentlemen Tour est vraiment un cadeau extraordinaire pour nous, les bikers dépités de devoir ranger leur motos de l’automne au printemps, et ensuite subir la loi capricieuse de la météo avec ses surprises faites de gouttes de pluie froide et d’averses soudaines. 

Cerise sur le casque ; et même pour les clients qui ne comptent pas trop, (ils ont déjà en plus de leur moto, 2 ou 3 voitures, alors no souci…) pourquoi encore entretenir, amortir, assurer et garer « sa » moto pour rouler 2 mois sur 12 (si tout va bien…) alors que des motos dernier cri fraîchement rodées vous attendent à approximativement 2H30 du nord de l’Europe, en clair : plus de frais fixes et de la place libre au garage.

Bon, tant qu’à rouler sur une moto qui n’est pas la sienne, autant piloter la moto la plus plébiscitée par les journalistes du monde entier. La dernière BMW R1200GS qui est aussi la moto la plus vendue au monde. 

Donc voilà, le décor est planté, des routes magnifiques, peu fréquentées, suffit de prendre son casque, son blouson, gants et lunettes solaires et un billet pour l’aéroport de Malaga au centre de l’Andalousie, le pays où il fait beau 320 jours par an.

Vraiment, là, je le sens bien, les clients vont se bousculer, aller, gazzz !

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