L’année 2013 vient de rendre son dernier soupir, fin des vacances scolaires. Avec mes chéries, Anne & Lilly, nous nous régalons d’une « paella mixta » sur la plage pendant qu’un ULM nous passe au dessus de la tête… Fin d’après-midi, nous irons en vélo, manger une glace sur le port de Puerto Banus…
Aah ! « Costa del Sol » : je n’aurais jamais pu imaginer me plaire à ce point ici ! Pas d’embouteillage ou si peu, uniquement au mois d’aout… L’ordre, la propreté, la dolce vita teintée d’une pointe de rigueur allemande avec cerise sur la paella ; le sourire fier et bienveillant du peuple Andalou.
Pour mes activités professionnelles (mais est-ce vraiment un boulot ?) 😉 l’Andalousie c’est aussi un territoire, ou plutôt « un terrain de jeux » de 87.268 KM2 soit près de 3 fois la taille la Belgique.
Le Wild Gentlemen Tour serpente entre 1.658.227 hectares de zones protégées aux paysages incroyablement variés. Si nous frôlons parfois une plage de 900KM de long , nous nous baladons essentiellement dans les parcs, réserves et sites naturels somptueux, dont l’immense forêt de la Sierra de Cazorla, (le plus grand parc national d’Espagne et le deuxième d’Europe), nous passons de la moyenne montagne jusqu’aux cimes enneigées de la Sierra Nevada. Un parfum d’aventure nous transporte également dans les zones sub-désertiques du désert de Tabernas et de Cabo de Gata.
C’est sur…On est bien loin de l’image réductrice de « on ira tous, tous, tous, à Torremolinos »
Si j’aime le coté Wild de la moto, j’aime vivre en Gentleman et côtoyer l’élégance ou la douce folie d’une station balnéaire en effervescence toute l’année. Contrairement à la cote d’azur ou -quand on est pas bloqués dans les bouchons- on s’engourdit de froid et d’ennui 8 mois par an, Marbella est incontestablement l’endroit « hype » du sud de l’Europe. Récemment, en dinant avec Guy Sirre, le patron du célèbre restaurant Casanis, au coeur du vieux Marbella en compagnie du décorateur-artiste-peintre Aldo Gigli ou « Aldo Mirano », (bien connu des « night clubbers » Bruxellois qui fréquentaient le Mirano ou le Canotier fin des années 80) nous avions comme voisin de table un grand chapeau avec Jamiroquai dessous… On comprend mieux pourquoi une dizaine de compagnies aériennes se font concurrence pour amener les « gens du Nord » en 2H30 dans le sud de l’Espagne.
En réalité, je n’ai pas découvert le paradis des motards, j’ai découvert le paradis tout court !