Puerto Banùs, premier jour d’avril 2013, suis au soleil, 21C°, pas de vent, j’étale la carte de l’Andalousie sur la terrasse de la plage « Aurora Beach ». A l’aide des notes prises pendant mon fabuleux périple du mois dernier, j’établis les premières bases d’un voyage « organisé » en moto sur 3 jours. Le motard sauvage bien qu’épicurien existe, j’en ai rencontrés, je m’efforce donc de placer sur le parcours, l’inventaire des meilleurs restos et hôtels. Comme la région regorge d’excellents vins, j’ai envie de les partager. J’étudie également la variété des paysages ainsi qu’un kilométrage acceptable et réalisable pour chacun des futurs client(es)
Je fais un petit flash back sur le cheminement de pensée qui m’a permis de définir le profil du client type et même le nom du concept ; le bientôt incontournable Wild Gentlemen Tour…
Ben non ! le client type n’est pas le motard « pur et dur » qui a choisi la moto ou le scooter comme unique moyen de transport pratique pour éviter les files toute l’année, quitte à se farcir, la pluie, le froid qui pénètre jusqu’aux os dans une combinaison pluie de grenouille obèse ou un gilet fluo…
Au contraire, comme pour mes estimés futurs clients, la fonction « mode transport » est secondaire. La moto c’est la liberté au grand air, de préférence au soleil avec le vent pour climatisation, en oubliant les petites tracasseries de la vie avec un blouson en cuir (ou pas) sur le dos . Etre titulaire d’un permis moto c’est aussi un permis de voyage, d’aventures, de vacances et de nettoyage du système nerveux ou du cerveau.
La naissance du Wild Gentlemen Tour est vraiment un cadeau extraordinaire pour nous, les bikers dépités de devoir ranger leur motos de l’automne au printemps, et ensuite subir la loi capricieuse de la météo avec ses surprises faites de gouttes de pluie froide et d’averses soudaines.
Cerise sur le casque ; et même pour les clients qui ne comptent pas trop, (ils ont déjà en plus de leur moto, 2 ou 3 voitures, alors no souci…) pourquoi encore entretenir, amortir, assurer et garer « sa » moto pour rouler 2 mois sur 12 (si tout va bien…) alors que des motos dernier cri fraîchement rodées vous attendent à approximativement 2H30 du nord de l’Europe, en clair : plus de frais fixes et de la place libre au garage.
Bon, tant qu’à rouler sur une moto qui n’est pas la sienne, autant piloter la moto la plus plébiscitée par les journalistes du monde entier. La dernière BMW R1200GS qui est aussi la moto la plus vendue au monde.
Donc voilà, le décor est planté, des routes magnifiques, peu fréquentées, suffit de prendre son casque, son blouson, gants et lunettes solaires et un billet pour l’aéroport de Malaga au centre de l’Andalousie, le pays où il fait beau 320 jours par an.
Vraiment, là, je le sens bien, les clients vont se bousculer, aller, gazzz !